Dur dur

Si on m’avait dit il y a dix ans (alors que nous étions en plein boom technologique et économique ici en Californie) que j’aurais du mal à trouver un emploi « normal » apres avoir travaillé à mon compte et élevé mes enfants, j’aurais ri… Et pourtant, c’est la vérité. 

Le job que je voulais vraiment, celui pour lequel j’aurais sacrifié mes soirées avec mes enfants (horaires de 15 à 19h) vient de me passer sous le nez. J’étais abasourdie. Je croyais vraiment que j’allais l’avoir. Je n’ai pas demandé quel candidat ils ont fini par choisir, mais je suis persuadée que c’est quelqu’un de plus jeune et avec moins d’expérience, quelqu’un qui a encore toute une carrière devant lui...

 

Amère, moi ?

Ouais. Quand même. Les deux entretiens s’étaient très bien passés. Enfin, d’après moi hein… Si ça se trouve, la dame (la directrice) que je trouvais super sympa était vraiment horrible à l’intérieur, qui sait ?

Mais peut-être que je dois aussi me remettre en question.

Quand on bosse à son compte, on est le patron et le client est un égal. Quand on bosse pour quelqu’un, il faut accepter de se retrouver « en dessous » dans la hiérarchie. C’est peut-être ça mon problème. Il faut que j’apprenne à me vendre mieux que ça.

4 mois de recherche et toujours rien. Je continue mes contrats de traduction et je donne des cours à 4 personnes maintenant donc, financièrement, c’est le statu quo. Ça pourrait être pire, c’est vrai. 

Courage et motivation: c'est ce que je dois essayer de conserver. Mais mon courage est en train de se dissiper... 

Allez, on respire un bon coup.

J'espère que les choses vont mieux pour vous :-)